Cas d'animaux revenants
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Cas d'animaux revenants
L'adieu de Bonika
La soeur de Mlle Wera Krijanowski, Mlle Lubow Krijanowski, raconte le fait suivant, qui lui est arrivé, et qui se rapporte à la question si débattue de l'âme des animaux. Il s'agit d'un petit chien, qui était notre favori à tous. C'est d'ailleurs un peu à cause de cette affection et des gâteries exagérées qui en était la conséquence. L'animal tomba malade. Il souffrait de suffocation et toussait; le médecin-vétérinaire qui le soignait estimait que la maladie n'était pas dangereuse. Néanmoins, Wera s'inquiétait beaucoup; elle se levait la nuit pour lui faire des frictions et lui donner sa médecine; mais personne ne pensait qu'il pût mourir. Une nuit, l'état de Bonika ( c'était le nom du petit chien ) empira tout à coup; nous eûmes de l'appréhension et on résolut que, dès le matin, on irait chez le vétérinaire, car si l'on s'était contenté de le faire appeler, il ne serait pas venu nous voir. Donc, au matin, Wera et notre mère partirent avec le petit malade, moi je restai et me mis à écrire. J'étais si absorbée que j'oubliai le départ des miens, quand, tout à coup, j'entendis le chien tousser dans la chambre voisine. C'était là que se trouvait sa corbeille ( le petit lit du chien ) et, depuis qu'il était malade, à peine commençait-il à tousser ou à gémir que quelqu'un de nous allait voir ce dont il avait besoin, lui donnait à boire et lui présentait sa médecine, ou lui ajustait le bandage qu'il portait au cou. Poussée par l'habitude, je me levai et m'approchai de la corbeille; en le voyant vide, je me rappelai que maman et Wera étaient parties avec Bonika, et je restais perplexe, car la toux avait été si bruyante et si distincte qu'il fallait rejeter toute idée d'erreur.
J'étais encore pensive devant la corbeille vide, quand, près de moi, se fit entendre un de ces gémissements dont Bonika nous saluait quand nous rentrions; puis un second qui semblait venir de la chambre voisine; enfin, une troisième plainte qui semblait se perdre dans le lointain. J'avoue que je restai saisie et prise d'un frémissement pénible; puis l'idée me vint que le chien avait expiré. Je regardai la pendule, il était midi moins cinq. Inquiète et agitée, je me mis à la fenêtre et j'attendis les miens avec impatience. En voyant Wera revenir seule, je courus vers elle et lui dit à brûle-pourpoint :
« Bonika est mort. »
« Comment le sais-tu ? » dit-elle, stupéfaite.
Avant de répondre, je lui demandai si elle savait à quelle heure précise il avait expiré.
« Cinq minute avant midi », me répondit-elle, et elle me raconta ce qui suit :
Quand elles étaient arrivées chez le vétérinaire, vers onze heures, celui-ci était déjà sorti; mais le domestique pria instamment ces dames de vouloir bien attendre, vu que vers midi son maître devait rentrer, car c'était l'heure qu'il avait coutume de recevoir. Elles restèrent donc, mais comme le chien se montrait toujours agité, Wera tantôt le posait sur le divan, tantôt le mettait à terre et consultait le pendule avec impatience. A sa grande joie, elle venait de constater qu'il n'y avait plus que quelques minutes avant midi, lorsque le chien fut repris d'une suffocation. Wera voulut remettre le chien sur le divan; mais comme elle le soulevait, elle vit tout à coup l'animal ainsi que ses mains inondées d'une lumière pourpre si intense et si éclatante que, ne comprenant rien à ce qui arrivait, elle cria « Au feu !» Maman ne vit rien; mais comme elle tournait le dos à la cheminée, elle pensait que le feu s'était pris dans sa robe, et elle se retourna, effrayée : elle reconnut alors qu'il n'y avait pas de feu dans la cheminée, mais aussitôt après, on constata que le chien venait d'expirer, ce qui fit que maman ne pensa plus à gronder Wera pour son cri intempestif et la peur qu'elle lui avait faite.
Article parut dans le volume VIII, p. 45, des Annales des sciences psychiques, reproduit d'un texte de la Revue Italienne Il Vessillo Spiritista.
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Apparition visuelle d'un chien fantôme
Une seule fois, il m'est arrivé quelque chose de pareil à une preuve personnelle de la présence en esprit d'un animal que j'avais fort bien connu dans ma vie. Il s'agissait d'un petit terrier, grand favori de ma famille, qui, par la suite du départ de son maître, avait été donné à un de ses admirateurs, habitant à une centaine de milles de chez nous. Un an après, comme j'entrais un matin dans la salle à manger, je vis, à mon grand étonnement, la petite Morna qui courait en sautillant autour de la chambre et paraissait être en proie à une frénésie de joie; elle tournait, tournait tantôt en se fourrant sous la table, tantôt en faufilant sous les chaises, ainsi qu'elle était habituée à faire dans ses moments d'excitation et de joie, après une absence plus ou moins longue de la maison.
J'en conclus naturellement que le nouveau maître de Morna l'avait conduite chez nous, ou que, tout au moins, la petite chienne était parvenue à retrouvée toute seule le chemin de son ancienne demeure. J'allai aussitôt questionner à ce sujet les autres membres de la famille, mais personne n'en savait rien; d'ailleurs, on eut beau la chercher partout et l'appeler par son nom, Morna ne se fit plus voir. On me dit donc que je devais avoir rêvé, ou, pour le moins, je devais avoir été victime d'une hallucination; après quoi, l'incident fut vite oublié. Plusieurs mois, un an peut-être se passa, avant qu'il nous arrivât de rencontrer le nouveau propriétaire de Morna. Nous lui en demandâmes aussitôt des nouvelles. Il nous dit que Morna était morte à la suite de blessures qu'elle avait reçues au cours d'une lutte avec un gros chien. Or, à ce que j'ai pu constater, le combat s'était passé à la même date, ou bien peu de temps avant le jour où je l'avais vu (en esprit) courir, sautiller, tourner autour de la salle de son ancienne demeure.
Auteure : Mme E. d'Espérance
Article publié par Light, le 22 octobre 1904, p. 511
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Le fantôme d'un Saint-Bernard qui peut ouvrir une porte
Permettez moi de vous relater un petit fait qui touche aux manifestations parapsychologique. Il ne s'agit pas d'une personne, mais d'une bête un peu solitaire, aimant l'étude et non le monde, je n'ai pas d'amis; mais j'en ai eu un : c'était un chien. Ce chien était intelligent plus que bien des hommes. C'était mon gardien, lorsque la nuit je restais seul à contempler le ciel, il était fidèlement couché à mes pieds, son épaisse fourrure (c'était un Saint-Bernard) me couvrait les jambes, il m'était difficile de bouger lorsqu'il fallait suivre la marche d'une étoile. Si j'étais dans ma chambre et lisais, il restait assis me regardant, et je dirai même me comprenant. Je sentais qu'il aimait autant la solitude que moi, c'est pour cela que nous ne nous quittions pas. Je vous fais cet exposé pour que vous puissiez comprendre mon affection pour lui, et pourquoi je le considérais comme un ami.
Voilà donc mon récit : C'était en décembre 1910, le 14 exactement, que ma mère emmena mon Boby avec elle. Je dois noter avant tout qu'il avait la désagréable habitude, lorsque que quelqu'un approchait, de se porter vers lui un peu trop bruyamment; en second lieu, que, lorsque je discutait avec mon père, il se mettait de la partie et tenait sérieusement de mon coté. Après avoir reçu une plainte, mes parents résolurent de le faire abattre, et ce, sans me prévenir. C'était un soir, à 19h30. J'étais dans ma chambre et j'entendis la porte s'ouvrir (il l'ouvrait seul, étant aussi grand que moi, il mesurait 1m80). Donc, j'entendis la porte s'ouvrir et vis apparaître mon Boby. Il resta, l'air souffrant, sur le seuil. Je disais : « Vient Boby! » mais il n'obéit pas. Je répétais alors mon ordre, il arriva. Il me frôla les jambes et se coucha sur le parquet; je voulus le caresser, mais… rien, il n'était plus là ! Je me précipitai hors de ma chambre; la porte était restée ouverte; je téléphonai à Lausanne (2 km); je demandai le Clos d'Équarrissage, et voici textuellement quel a été notre dialogue :
- Bonjour, Clos d'Équarrissage.
- Avez-vous vu une dame habillée en noir avec un chien Saint-Bernard?
- On vient d'en abattre un, il y a deux minutes à peine; il est couché et la dame est là!
À ces mots, je tombai à la renverse et je m'évanouis. Lorsque je revins à mon état naturel, je demandai mon chien : il n'était pas là, il était mort. Telle est l'histoire de mon Boby; il est à remarquer qu'à la minute où il mourrait, je l'ai vu de mes propres yeux et, ce qui enlève tout le doute d'hallucination, c'est que la porte s'est ouverte d'elle-même.
Auteur : M.G. Graeser
Article publié dans les Annales des sciences psychiques (1912, p. 279)
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Une vision collective – Une dame blanche et son chien
En ces derniers cinq mois, nous avons assisté aux manifestations spontanées les plus extraordinaires. Nous avons tous, dernièrement, écouté une voix qui nous appelait par notre nom en plein jour, et avons assisté aux apparitions répétées d'une dame blanche, un fantôme féminin de haute taille, habillé de blanc, et que tous les membres de la famille purent voir, sauf moi, qui ai pu, par contre, en entendre la voix résonner, merveilleusement distincte, en présence de toute ma famille. L'apparition a été vue plusieurs fois collectivement par diverses personnes, presque toujours en bonne lumière, et quelques fois en plein jour.
Deux fois, le fantôme a dialogué avec les témoins.
Il y a une quinzaine de jours, ces merveilleuses manifestations ont atteint leur apogée par l'apparition en plein jour du fantôme vêtu de blanc, accompagné d'un chien. Un après-midi, ils ont été vus ensemble à deux reprises par deux différentes personnes successivement. Le même jour, le chien a été vu trois fois tout seul; une fois, quatre personnes l'ont vu collectivement; parmi elles, il y avait une fillette de deux ans, qui a couru derrière le chien-fantôme jusqu'au-dessous du lit, où il avait disparu.
Tout cela se passait en pleine clarté du jour et ce fantôme de chien a été revu plusieurs fois depuis. Tout ceux qui l'ont vu sont d'accord pour décrire un chien terrier haut, blanc, avec une grosse tache noire irrégulière sur le dos, oreilles droites et courtes, queue droite. On remarqua, en outre, qu'il semblait secoué par un fort tremblement de tout le corps et que le poil de sa robe était plus court et plus luisant qu'il devrait l'être. Or, cette description correspond exactement à celle d'un chien qui m'appartenait et qui est mort il y a douze ans environ; j'en avais presque oublié l'existence. Aucune des personnes qui l'ont décrit ne l'avaient connu de son vivant et n'avaient même su qu'il eût existé.
Ma tante ( puisque c'est son fantôme qui se manifeste ) est morte il y a six ans; elle avait beaucoup aimé le chien qui l'accompagne. Il est à remarquer que, mon chien était caractérisé par une exubérante vitalité, qui se manifestait par un violent tremblement qui secouait son corps chaque fois qu'on éveillait son attention. N'oublions pas que tous ces détails véridiques étaient absolument ignorés de ceux qui virent et décrirent le fantôme de l'animal. Je rappellerai aussi qu'avant sa manifestation, on avait entendu des aboiements et grattements caractéristiques, qui se produisaient en même temps que la dame blanche apparaissait; mais comme aucun de nous n'avait vu encore des fantômes animaux, ces manifestations auditives furent pour nous inexplicables, jusqu'au jour où l'apparition du chien vint éclaircir ce mystère. La signification théorique de ce mémorable évènement ressort d'une manière fort nette; c'est-à-dire qu'il tend à prouver ce que logiquement on devrait présumer, que l'esprit d'un chien, comme celui de sa maîtresse, peut survivre à la mort du corps.
Auteur : Révérand Charles L. Tweedale
Article publié par Light London, 1911, p. 101
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Surprenante photo d'un chien fantôme
La photo à été prise par une photographe amateure, Madame Filson. Présentes sur la photographie, Lady Hehir et sa chienne Tara. Cependant, nous pouvons très facilement distinguer la présence d'un autre chien, donc la tête se retrouve près du postérieur de Tara.
Madame Filson et Lady Hehir ont immédiatement reconnu la chienne terrier Kathal, qui était la compagne de jeux favorite de Tara. Kathal était morte quelques semaines avant la prise de la photographie, et son apparition est du moins, inexplicable. Nous ne pouvons distinguer qu'une tête de chien, très nette qui semble se tenir devant l'objectif. Le négatif d'une photo à été soumise au British College of Psychic Science en 1927, aucun trucage n'a pu être découvert.
Auteur: Ernest Bozzano
Extrait: Les apparitions, les pouvoirs inconnus de l'homme, p. 30-37, Édition Tchou 1978
La soeur de Mlle Wera Krijanowski, Mlle Lubow Krijanowski, raconte le fait suivant, qui lui est arrivé, et qui se rapporte à la question si débattue de l'âme des animaux. Il s'agit d'un petit chien, qui était notre favori à tous. C'est d'ailleurs un peu à cause de cette affection et des gâteries exagérées qui en était la conséquence. L'animal tomba malade. Il souffrait de suffocation et toussait; le médecin-vétérinaire qui le soignait estimait que la maladie n'était pas dangereuse. Néanmoins, Wera s'inquiétait beaucoup; elle se levait la nuit pour lui faire des frictions et lui donner sa médecine; mais personne ne pensait qu'il pût mourir. Une nuit, l'état de Bonika ( c'était le nom du petit chien ) empira tout à coup; nous eûmes de l'appréhension et on résolut que, dès le matin, on irait chez le vétérinaire, car si l'on s'était contenté de le faire appeler, il ne serait pas venu nous voir. Donc, au matin, Wera et notre mère partirent avec le petit malade, moi je restai et me mis à écrire. J'étais si absorbée que j'oubliai le départ des miens, quand, tout à coup, j'entendis le chien tousser dans la chambre voisine. C'était là que se trouvait sa corbeille ( le petit lit du chien ) et, depuis qu'il était malade, à peine commençait-il à tousser ou à gémir que quelqu'un de nous allait voir ce dont il avait besoin, lui donnait à boire et lui présentait sa médecine, ou lui ajustait le bandage qu'il portait au cou. Poussée par l'habitude, je me levai et m'approchai de la corbeille; en le voyant vide, je me rappelai que maman et Wera étaient parties avec Bonika, et je restais perplexe, car la toux avait été si bruyante et si distincte qu'il fallait rejeter toute idée d'erreur.
J'étais encore pensive devant la corbeille vide, quand, près de moi, se fit entendre un de ces gémissements dont Bonika nous saluait quand nous rentrions; puis un second qui semblait venir de la chambre voisine; enfin, une troisième plainte qui semblait se perdre dans le lointain. J'avoue que je restai saisie et prise d'un frémissement pénible; puis l'idée me vint que le chien avait expiré. Je regardai la pendule, il était midi moins cinq. Inquiète et agitée, je me mis à la fenêtre et j'attendis les miens avec impatience. En voyant Wera revenir seule, je courus vers elle et lui dit à brûle-pourpoint :
« Bonika est mort. »
« Comment le sais-tu ? » dit-elle, stupéfaite.
Avant de répondre, je lui demandai si elle savait à quelle heure précise il avait expiré.
« Cinq minute avant midi », me répondit-elle, et elle me raconta ce qui suit :
Quand elles étaient arrivées chez le vétérinaire, vers onze heures, celui-ci était déjà sorti; mais le domestique pria instamment ces dames de vouloir bien attendre, vu que vers midi son maître devait rentrer, car c'était l'heure qu'il avait coutume de recevoir. Elles restèrent donc, mais comme le chien se montrait toujours agité, Wera tantôt le posait sur le divan, tantôt le mettait à terre et consultait le pendule avec impatience. A sa grande joie, elle venait de constater qu'il n'y avait plus que quelques minutes avant midi, lorsque le chien fut repris d'une suffocation. Wera voulut remettre le chien sur le divan; mais comme elle le soulevait, elle vit tout à coup l'animal ainsi que ses mains inondées d'une lumière pourpre si intense et si éclatante que, ne comprenant rien à ce qui arrivait, elle cria « Au feu !» Maman ne vit rien; mais comme elle tournait le dos à la cheminée, elle pensait que le feu s'était pris dans sa robe, et elle se retourna, effrayée : elle reconnut alors qu'il n'y avait pas de feu dans la cheminée, mais aussitôt après, on constata que le chien venait d'expirer, ce qui fit que maman ne pensa plus à gronder Wera pour son cri intempestif et la peur qu'elle lui avait faite.
Article parut dans le volume VIII, p. 45, des Annales des sciences psychiques, reproduit d'un texte de la Revue Italienne Il Vessillo Spiritista.
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Apparition visuelle d'un chien fantôme
Une seule fois, il m'est arrivé quelque chose de pareil à une preuve personnelle de la présence en esprit d'un animal que j'avais fort bien connu dans ma vie. Il s'agissait d'un petit terrier, grand favori de ma famille, qui, par la suite du départ de son maître, avait été donné à un de ses admirateurs, habitant à une centaine de milles de chez nous. Un an après, comme j'entrais un matin dans la salle à manger, je vis, à mon grand étonnement, la petite Morna qui courait en sautillant autour de la chambre et paraissait être en proie à une frénésie de joie; elle tournait, tournait tantôt en se fourrant sous la table, tantôt en faufilant sous les chaises, ainsi qu'elle était habituée à faire dans ses moments d'excitation et de joie, après une absence plus ou moins longue de la maison.
J'en conclus naturellement que le nouveau maître de Morna l'avait conduite chez nous, ou que, tout au moins, la petite chienne était parvenue à retrouvée toute seule le chemin de son ancienne demeure. J'allai aussitôt questionner à ce sujet les autres membres de la famille, mais personne n'en savait rien; d'ailleurs, on eut beau la chercher partout et l'appeler par son nom, Morna ne se fit plus voir. On me dit donc que je devais avoir rêvé, ou, pour le moins, je devais avoir été victime d'une hallucination; après quoi, l'incident fut vite oublié. Plusieurs mois, un an peut-être se passa, avant qu'il nous arrivât de rencontrer le nouveau propriétaire de Morna. Nous lui en demandâmes aussitôt des nouvelles. Il nous dit que Morna était morte à la suite de blessures qu'elle avait reçues au cours d'une lutte avec un gros chien. Or, à ce que j'ai pu constater, le combat s'était passé à la même date, ou bien peu de temps avant le jour où je l'avais vu (en esprit) courir, sautiller, tourner autour de la salle de son ancienne demeure.
Auteure : Mme E. d'Espérance
Article publié par Light, le 22 octobre 1904, p. 511
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Le fantôme d'un Saint-Bernard qui peut ouvrir une porte
Permettez moi de vous relater un petit fait qui touche aux manifestations parapsychologique. Il ne s'agit pas d'une personne, mais d'une bête un peu solitaire, aimant l'étude et non le monde, je n'ai pas d'amis; mais j'en ai eu un : c'était un chien. Ce chien était intelligent plus que bien des hommes. C'était mon gardien, lorsque la nuit je restais seul à contempler le ciel, il était fidèlement couché à mes pieds, son épaisse fourrure (c'était un Saint-Bernard) me couvrait les jambes, il m'était difficile de bouger lorsqu'il fallait suivre la marche d'une étoile. Si j'étais dans ma chambre et lisais, il restait assis me regardant, et je dirai même me comprenant. Je sentais qu'il aimait autant la solitude que moi, c'est pour cela que nous ne nous quittions pas. Je vous fais cet exposé pour que vous puissiez comprendre mon affection pour lui, et pourquoi je le considérais comme un ami.
Voilà donc mon récit : C'était en décembre 1910, le 14 exactement, que ma mère emmena mon Boby avec elle. Je dois noter avant tout qu'il avait la désagréable habitude, lorsque que quelqu'un approchait, de se porter vers lui un peu trop bruyamment; en second lieu, que, lorsque je discutait avec mon père, il se mettait de la partie et tenait sérieusement de mon coté. Après avoir reçu une plainte, mes parents résolurent de le faire abattre, et ce, sans me prévenir. C'était un soir, à 19h30. J'étais dans ma chambre et j'entendis la porte s'ouvrir (il l'ouvrait seul, étant aussi grand que moi, il mesurait 1m80). Donc, j'entendis la porte s'ouvrir et vis apparaître mon Boby. Il resta, l'air souffrant, sur le seuil. Je disais : « Vient Boby! » mais il n'obéit pas. Je répétais alors mon ordre, il arriva. Il me frôla les jambes et se coucha sur le parquet; je voulus le caresser, mais… rien, il n'était plus là ! Je me précipitai hors de ma chambre; la porte était restée ouverte; je téléphonai à Lausanne (2 km); je demandai le Clos d'Équarrissage, et voici textuellement quel a été notre dialogue :
- Bonjour, Clos d'Équarrissage.
- Avez-vous vu une dame habillée en noir avec un chien Saint-Bernard?
- On vient d'en abattre un, il y a deux minutes à peine; il est couché et la dame est là!
À ces mots, je tombai à la renverse et je m'évanouis. Lorsque je revins à mon état naturel, je demandai mon chien : il n'était pas là, il était mort. Telle est l'histoire de mon Boby; il est à remarquer qu'à la minute où il mourrait, je l'ai vu de mes propres yeux et, ce qui enlève tout le doute d'hallucination, c'est que la porte s'est ouverte d'elle-même.
Auteur : M.G. Graeser
Article publié dans les Annales des sciences psychiques (1912, p. 279)
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Une vision collective – Une dame blanche et son chien
En ces derniers cinq mois, nous avons assisté aux manifestations spontanées les plus extraordinaires. Nous avons tous, dernièrement, écouté une voix qui nous appelait par notre nom en plein jour, et avons assisté aux apparitions répétées d'une dame blanche, un fantôme féminin de haute taille, habillé de blanc, et que tous les membres de la famille purent voir, sauf moi, qui ai pu, par contre, en entendre la voix résonner, merveilleusement distincte, en présence de toute ma famille. L'apparition a été vue plusieurs fois collectivement par diverses personnes, presque toujours en bonne lumière, et quelques fois en plein jour.
Deux fois, le fantôme a dialogué avec les témoins.
Il y a une quinzaine de jours, ces merveilleuses manifestations ont atteint leur apogée par l'apparition en plein jour du fantôme vêtu de blanc, accompagné d'un chien. Un après-midi, ils ont été vus ensemble à deux reprises par deux différentes personnes successivement. Le même jour, le chien a été vu trois fois tout seul; une fois, quatre personnes l'ont vu collectivement; parmi elles, il y avait une fillette de deux ans, qui a couru derrière le chien-fantôme jusqu'au-dessous du lit, où il avait disparu.
Tout cela se passait en pleine clarté du jour et ce fantôme de chien a été revu plusieurs fois depuis. Tout ceux qui l'ont vu sont d'accord pour décrire un chien terrier haut, blanc, avec une grosse tache noire irrégulière sur le dos, oreilles droites et courtes, queue droite. On remarqua, en outre, qu'il semblait secoué par un fort tremblement de tout le corps et que le poil de sa robe était plus court et plus luisant qu'il devrait l'être. Or, cette description correspond exactement à celle d'un chien qui m'appartenait et qui est mort il y a douze ans environ; j'en avais presque oublié l'existence. Aucune des personnes qui l'ont décrit ne l'avaient connu de son vivant et n'avaient même su qu'il eût existé.
Ma tante ( puisque c'est son fantôme qui se manifeste ) est morte il y a six ans; elle avait beaucoup aimé le chien qui l'accompagne. Il est à remarquer que, mon chien était caractérisé par une exubérante vitalité, qui se manifestait par un violent tremblement qui secouait son corps chaque fois qu'on éveillait son attention. N'oublions pas que tous ces détails véridiques étaient absolument ignorés de ceux qui virent et décrirent le fantôme de l'animal. Je rappellerai aussi qu'avant sa manifestation, on avait entendu des aboiements et grattements caractéristiques, qui se produisaient en même temps que la dame blanche apparaissait; mais comme aucun de nous n'avait vu encore des fantômes animaux, ces manifestations auditives furent pour nous inexplicables, jusqu'au jour où l'apparition du chien vint éclaircir ce mystère. La signification théorique de ce mémorable évènement ressort d'une manière fort nette; c'est-à-dire qu'il tend à prouver ce que logiquement on devrait présumer, que l'esprit d'un chien, comme celui de sa maîtresse, peut survivre à la mort du corps.
Auteur : Révérand Charles L. Tweedale
Article publié par Light London, 1911, p. 101
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Surprenante photo d'un chien fantôme
La photo à été prise par une photographe amateure, Madame Filson. Présentes sur la photographie, Lady Hehir et sa chienne Tara. Cependant, nous pouvons très facilement distinguer la présence d'un autre chien, donc la tête se retrouve près du postérieur de Tara.
Madame Filson et Lady Hehir ont immédiatement reconnu la chienne terrier Kathal, qui était la compagne de jeux favorite de Tara. Kathal était morte quelques semaines avant la prise de la photographie, et son apparition est du moins, inexplicable. Nous ne pouvons distinguer qu'une tête de chien, très nette qui semble se tenir devant l'objectif. Le négatif d'une photo à été soumise au British College of Psychic Science en 1927, aucun trucage n'a pu être découvert.
Auteur: Ernest Bozzano
Extrait: Les apparitions, les pouvoirs inconnus de l'homme, p. 30-37, Édition Tchou 1978
Re: Cas d'animaux revenants
ahhhhhhhh Divine , tu sais que j'aime ça des témoignages de gens qui ont vécu des manifestations de leurs animaux décédés alors merçi et la photo wow , c'est très évident ... bisous natou xx
Invité- Invité
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