Allan Kardec
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Allan Kardec
En 1854, lorsqu'un ami lui dit que non seulement les tables sautaient en l'air, mais qu'elles
scandaient aussi des messages venant d'outre-tombe, Rivail répondit sèchement : « J'y croirai quand je le verrai de mes propres yeux ». Il attendit un an avant de se rendre à une séance, au cours de la quelle il assista à la démonstration d'une des premières formes d'écriture automatique.
Il devait dire plus tard : « Je voyais bien que, sous cette futilité apparente, il se passait quelque chose de très significatif et de très sérieux, la révélation d'une nouvelle loi, en quelque sorte... Je décidai alors d'approfondir cela. » Ce qu'il fit aussitôt. Il remarqua vite que les messages reçus pendant les séances où il allait étaient souvent sans importance, mais dès qu'ils lui étaient adressés personnellement, ils devenaient immanquablement sérieux.
Puis un jour, son ami, l'écrivain Victorien Sardou, lui demanda de lire des notes prises avec un groupe qui avait étudié des faits remarquables touchant aux esprits pendant cinq ans. Rivail fut immédiatement frappé par « la sagesse et la charité des en tretiens avec les esprits », et il alla voir un médium du nom de Japhet pour plusieurs séances, au cours desquelles il posa des questions aux esprits. Ceux-ci lui répondirent...
Peu après,en 1857, L. H. Rivail (1804-1869), Lyonnais, écrit sous le pseudonyme d'Allan Kardec, son nom lors d'une précédente existence chez les druides dit-il, le traité de base du spiritisme dont le titre est tout un programme : « Le Livre des Esprits, contenant les principes de la doctrine spirite sur l'immortalité de l'âme, la nature des esprits et leurs rapports avec les hommes, les lois morales, la vie présente, la vie future et l'avenir de l'humanité, selon l'enseignement donné par les Esprits supérieurs àl'aide de différents médiums. » . Dans ce livre une nouvelle théorie de la vie et du destin humain est exposée. Le Livre des Esprits est basé sur une compilation de messages reçus par différents médiums. Ces messages médiumniques ont mis en évidence la doctrine de la réincarnation. L'impact est tel en France que la Revue Spirite lancée en 1858 par Kardec comptera encore un million d'abonnés au lendemain de la première guerre mondiale. À la mort du fondateur l'un de ses plus fidèles disciples, Léon Denis (1846-1927), reprit le flambeau.
Kardec est enterré au Père Lachaise, à Paris, où chaque jour, des dizaines de personnes viennent se recueillir et prier sur sa. Tombe, qui représente un dolmen, en souvenir de sa vie antérieure de Druide
Ce nom, porté par l'un de ses ancêtres, druide breton, fut choisi par les esprits eux-mêmes. C'est donc ainsi que Rivail devint Allan Kardec. A sa mort, en 1869, il avait catalogué et classé cinq livres et deux monographies. Il insistait pour affirmer que leur contenu n'était pas de lui, mais de plusieurs esprits « avancés » ayant communiqué par l'intermédiaire de différents médiums.
Ses ouvrages principaux sont Le Livre des Esprits (1857), Le Livre des médiums (1861), Les Évangiles selon le spiritisme (1864), Enfer et Paradis (1865) et Genèse (1867). Il fonda également la Revue spirite, éditée et en grande partie rédigée par lui jusqu'à sa mort, en 1869.
Les trois principes ; le corps, l'âme et le périsprit
L'être humain, selon Kardec, est composé de trois principes qui se dissocient après la mort : le corps, l'âme et le périsprit qui relie les deux précédents tout au long de l'existence. Si l'âme, principe divin et immortel, parvient à s'extraire de la matière (le corps), à l'instant de la mort du sujet, elle demeure toutefois prisonnière un certain temps encore du périsprit. Ce dernier, dit de nature fluidique, est parfois visible dans des circonstances particulières, mais il peut également se manifester par le biais de phénomènes physiques (raps, déplacements d'objets) puisqu'il relève encore du domaine de la matière. Selon le fondateur du spiritisme, les esprits qui se manifestent sous la forme de fantômes ou par divers phénomènes physiques seraient des âmes encore retenues dans le périsprit.
À suivre...
scandaient aussi des messages venant d'outre-tombe, Rivail répondit sèchement : « J'y croirai quand je le verrai de mes propres yeux ». Il attendit un an avant de se rendre à une séance, au cours de la quelle il assista à la démonstration d'une des premières formes d'écriture automatique.
Il devait dire plus tard : « Je voyais bien que, sous cette futilité apparente, il se passait quelque chose de très significatif et de très sérieux, la révélation d'une nouvelle loi, en quelque sorte... Je décidai alors d'approfondir cela. » Ce qu'il fit aussitôt. Il remarqua vite que les messages reçus pendant les séances où il allait étaient souvent sans importance, mais dès qu'ils lui étaient adressés personnellement, ils devenaient immanquablement sérieux.
Puis un jour, son ami, l'écrivain Victorien Sardou, lui demanda de lire des notes prises avec un groupe qui avait étudié des faits remarquables touchant aux esprits pendant cinq ans. Rivail fut immédiatement frappé par « la sagesse et la charité des en tretiens avec les esprits », et il alla voir un médium du nom de Japhet pour plusieurs séances, au cours desquelles il posa des questions aux esprits. Ceux-ci lui répondirent...
Peu après,en 1857, L. H. Rivail (1804-1869), Lyonnais, écrit sous le pseudonyme d'Allan Kardec, son nom lors d'une précédente existence chez les druides dit-il, le traité de base du spiritisme dont le titre est tout un programme : « Le Livre des Esprits, contenant les principes de la doctrine spirite sur l'immortalité de l'âme, la nature des esprits et leurs rapports avec les hommes, les lois morales, la vie présente, la vie future et l'avenir de l'humanité, selon l'enseignement donné par les Esprits supérieurs àl'aide de différents médiums. » . Dans ce livre une nouvelle théorie de la vie et du destin humain est exposée. Le Livre des Esprits est basé sur une compilation de messages reçus par différents médiums. Ces messages médiumniques ont mis en évidence la doctrine de la réincarnation. L'impact est tel en France que la Revue Spirite lancée en 1858 par Kardec comptera encore un million d'abonnés au lendemain de la première guerre mondiale. À la mort du fondateur l'un de ses plus fidèles disciples, Léon Denis (1846-1927), reprit le flambeau.
Kardec est enterré au Père Lachaise, à Paris, où chaque jour, des dizaines de personnes viennent se recueillir et prier sur sa. Tombe, qui représente un dolmen, en souvenir de sa vie antérieure de Druide
Ce nom, porté par l'un de ses ancêtres, druide breton, fut choisi par les esprits eux-mêmes. C'est donc ainsi que Rivail devint Allan Kardec. A sa mort, en 1869, il avait catalogué et classé cinq livres et deux monographies. Il insistait pour affirmer que leur contenu n'était pas de lui, mais de plusieurs esprits « avancés » ayant communiqué par l'intermédiaire de différents médiums.
Ses ouvrages principaux sont Le Livre des Esprits (1857), Le Livre des médiums (1861), Les Évangiles selon le spiritisme (1864), Enfer et Paradis (1865) et Genèse (1867). Il fonda également la Revue spirite, éditée et en grande partie rédigée par lui jusqu'à sa mort, en 1869.
Les trois principes ; le corps, l'âme et le périsprit
L'être humain, selon Kardec, est composé de trois principes qui se dissocient après la mort : le corps, l'âme et le périsprit qui relie les deux précédents tout au long de l'existence. Si l'âme, principe divin et immortel, parvient à s'extraire de la matière (le corps), à l'instant de la mort du sujet, elle demeure toutefois prisonnière un certain temps encore du périsprit. Ce dernier, dit de nature fluidique, est parfois visible dans des circonstances particulières, mais il peut également se manifester par le biais de phénomènes physiques (raps, déplacements d'objets) puisqu'il relève encore du domaine de la matière. Selon le fondateur du spiritisme, les esprits qui se manifestent sous la forme de fantômes ou par divers phénomènes physiques seraient des âmes encore retenues dans le périsprit.
À suivre...
Suite....Alan Kardec
Allan Kardec a t-il vécu une N.D.E. ?
Les descriptions de " l'après-vie " que recèle Le Livre des Esprits présentent parfois de telles similitudes avec des récits d'expérienceurs de NDE, que l'on peut légitimement se poser la question des véritables sources d'information de l'auteur. Outre une inspiration vraiment extraordinaire, deux explications méritent d'être avancées : soit Kardec, comme nombre de prophètes, a lui-même vécu une expérience de type EMI. Soit, et beaucoup plus vraisemblablement, grâce à la notoriété qu'il avait acquise dans le domaine de la survie, avant même la rédaction de son livre, il a pu recueillir quelques témoignages d'EMI. On imagine en effet que c'est vers lui que les expérienceurs de cette époque pouvaient se tourner préférentiellement pour tenter de percer le mystère du phénomène qu'ils avaient connu. Ce qui ne devait d'ailleurs pas manquer de conforter Kardec dans ses propres certitudes.
Kardec, un des premiers chercheurs psychiques
Il ne prétendit pas révéler une nouvelle religion, mais plutôt une philosophie rationnelle basée sur des faits, démontrés maintes fois, qui ramenèrent toutes les religions à leur but initial. Cette philosophie n'était pas destinée à remplacer le christianisme, comme le prétendaient certains de ses critiques. Il écrivit : « La moralité du spiritisme n'est guère différente de celle de Jésus. » Les livres de Kardec nous apportent l'étude la plus claire et la plus complète du monde invisible que l'on ait écrite à ce jour. Il était, en fait, un « collectionneur » et un « compilateur » de faits écrits par d'autres. Il se borna simple ment à écrire des commentaires, ce qu'il fit avec intelligence et bon sens. Comme il le dit lui-même : « J'ai étudié ces faits avec beau coup de soin et de persévérance ; je les ai as semblés, comparés, et j'en ai tiré des conclusions. » Kardec, un des premiers chercheurs psychiques, voulut étudier les phénomènes paranormaux en France.
Vingt ans avant la fondation de la Société anglaise de recherches psychiques, il publiait déjà des exposés détaillés de plusieurs cas remarquables dans la Revue spirite, cas ignorés habituellement des historiens. Il parla en détail du médium Jean Hillaire, du guérisseur Jacob le Zouave, de laville de Morzine, en proie à la possession collective, et de nombreuses autres manifestations de ce que nous appelons maintenant « poltergeists ». Il échangea une correspondance avec D.D. Home, qu'il admirait beau coup et qui, lui-même, fut témoin de beau coup d'activités paranormales. Il vit même une table de 100 kg se mettre sur un pied à un angle de 45". Ce n'était pas tant l'étrangeté de ces faits qui l'intéressait, mais leur implication. « Tout effet intelligent doit avoir une cause intelligente », disait-il. Ce qui ne voulait pas dire pour autant qu'il fallait croire tout ce que révélaient les morts. « II ne manque guère d'écrivains dans le monde invisi ble, disait-il, mais, tout comme sur Terre, les bons écrivains y sont rares. Certains esprits en savent moins que nous. C'est au chercheur d'être critique et logique. »
Kardec mourut bien avant la grande époque française de la psychologie et de la psychiatrie naissante, au cours de laquelle des pionniers comme Janet, Charcot et Bernheim utilisèrent une approche plus clinique pour faire l'étude d'anomalies inexpliquées jusque-là. On pourrait croire que, bien qu'homme intelligent et honnête, Kardec ne fut pas moins dupe de médiums imposteurs très adroits. C'est pourtant peu probable : d'une part, parce que les faits relatés ainsi que les conclusions étaient essentiellement ceux constatés par des chercheurs aux compéten ces scientifiques impressionnantes, que ce soit Robert Hare aux États-Unis, Alfred Russel Wallace et, plus tard. Sir William Crookes en Angleterre.
D'autre part, seul le contenu des messages sérieux venant des esprits était considéré, et non pas le phénomène en soi. Le message est important, pas le médium. « On peut se moquer des tables tournantes, mais on ne se moque pas de la philosophie, de la sagesse et de la charité si évidentes dans les communications sérieuses. »
Les descriptions de " l'après-vie " que recèle Le Livre des Esprits présentent parfois de telles similitudes avec des récits d'expérienceurs de NDE, que l'on peut légitimement se poser la question des véritables sources d'information de l'auteur. Outre une inspiration vraiment extraordinaire, deux explications méritent d'être avancées : soit Kardec, comme nombre de prophètes, a lui-même vécu une expérience de type EMI. Soit, et beaucoup plus vraisemblablement, grâce à la notoriété qu'il avait acquise dans le domaine de la survie, avant même la rédaction de son livre, il a pu recueillir quelques témoignages d'EMI. On imagine en effet que c'est vers lui que les expérienceurs de cette époque pouvaient se tourner préférentiellement pour tenter de percer le mystère du phénomène qu'ils avaient connu. Ce qui ne devait d'ailleurs pas manquer de conforter Kardec dans ses propres certitudes.
Kardec, un des premiers chercheurs psychiques
Il ne prétendit pas révéler une nouvelle religion, mais plutôt une philosophie rationnelle basée sur des faits, démontrés maintes fois, qui ramenèrent toutes les religions à leur but initial. Cette philosophie n'était pas destinée à remplacer le christianisme, comme le prétendaient certains de ses critiques. Il écrivit : « La moralité du spiritisme n'est guère différente de celle de Jésus. » Les livres de Kardec nous apportent l'étude la plus claire et la plus complète du monde invisible que l'on ait écrite à ce jour. Il était, en fait, un « collectionneur » et un « compilateur » de faits écrits par d'autres. Il se borna simple ment à écrire des commentaires, ce qu'il fit avec intelligence et bon sens. Comme il le dit lui-même : « J'ai étudié ces faits avec beau coup de soin et de persévérance ; je les ai as semblés, comparés, et j'en ai tiré des conclusions. » Kardec, un des premiers chercheurs psychiques, voulut étudier les phénomènes paranormaux en France.
Vingt ans avant la fondation de la Société anglaise de recherches psychiques, il publiait déjà des exposés détaillés de plusieurs cas remarquables dans la Revue spirite, cas ignorés habituellement des historiens. Il parla en détail du médium Jean Hillaire, du guérisseur Jacob le Zouave, de laville de Morzine, en proie à la possession collective, et de nombreuses autres manifestations de ce que nous appelons maintenant « poltergeists ». Il échangea une correspondance avec D.D. Home, qu'il admirait beau coup et qui, lui-même, fut témoin de beau coup d'activités paranormales. Il vit même une table de 100 kg se mettre sur un pied à un angle de 45". Ce n'était pas tant l'étrangeté de ces faits qui l'intéressait, mais leur implication. « Tout effet intelligent doit avoir une cause intelligente », disait-il. Ce qui ne voulait pas dire pour autant qu'il fallait croire tout ce que révélaient les morts. « II ne manque guère d'écrivains dans le monde invisi ble, disait-il, mais, tout comme sur Terre, les bons écrivains y sont rares. Certains esprits en savent moins que nous. C'est au chercheur d'être critique et logique. »
Kardec mourut bien avant la grande époque française de la psychologie et de la psychiatrie naissante, au cours de laquelle des pionniers comme Janet, Charcot et Bernheim utilisèrent une approche plus clinique pour faire l'étude d'anomalies inexpliquées jusque-là. On pourrait croire que, bien qu'homme intelligent et honnête, Kardec ne fut pas moins dupe de médiums imposteurs très adroits. C'est pourtant peu probable : d'une part, parce que les faits relatés ainsi que les conclusions étaient essentiellement ceux constatés par des chercheurs aux compéten ces scientifiques impressionnantes, que ce soit Robert Hare aux États-Unis, Alfred Russel Wallace et, plus tard. Sir William Crookes en Angleterre.
D'autre part, seul le contenu des messages sérieux venant des esprits était considéré, et non pas le phénomène en soi. Le message est important, pas le médium. « On peut se moquer des tables tournantes, mais on ne se moque pas de la philosophie, de la sagesse et de la charité si évidentes dans les communications sérieuses. »
Re: Allan Kardec
Merçi Divine , personnage important dans le monde du paranormal et sans le savoir ou connaître sa réputation les 2 premiers livres que j'ai commencé à lire sur le paranormal sont d'Allan Kardec et j'ai appris énormément de chose et ce fut le début de ma grande aventure dans le monde du paranormal...il m'a initié en quelque sorte natou xx
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