Le Collège de l'Assomption

C'est l'histoire étrange d'un groupe d'étudiants du 13e cours. L'histoire se déroule en 1845. Cinq élèves prénommés Joséphin, Napoléon, Eugène, Alcima et Edmyre (l'histoire ne révèle jamais leur nom de famille) amorcent leurs études au Collège de l'Assomption. Les premiers mois se déroulent parfaitement pour eux; bons résultats, appréciés de leurs camarades et impliqués au sein de la communauté. Pourtant, à peine trois mois après l'arrivée des cinq pensionnaires au Collège, on les retrouve morts – raides morts – leur visage arborant un sourire niais…


« Stupéfaction à L'Assomption! », titraient les journaux de l'époque. Plusieurs années plus tard, certaines langues bien pendues racontèrent que les cinq élèves du 13e cours seraient morts de rire à la suite d'un mauvais tour joué à leur directeur… Mais l'histoire ne se termine pas là. Leur plaisanterie aurait été tellement mauvaise qu'ils se seraient vus refuser l'entrée au paradis et que même le diable leur aurait interdit l'accès à l'enfer. Ces tristes personnages furent donc condamnés à errer sans but jusqu'à la fin des temps. La légende prétend qu'ils réapparaissent chaque année, le jour de l'Halloween, sur les terres du Collège de l'Assomption…

Viendrez-vous vérifier si la légende dit vrai? Du moins, de 16h à 20h, le 31 octobre, une quinzaine d'élèves audacieux et des enseignants du Collège vous attendront devant l'établissement d'enseignement pour un circuit où les personnages vivants, mais sans voix déambuleront à travers un cimetière afin d'effrayer les plus courageux, musique et éclairage inclus. Pour les plus petits, des bonbons seront distribués à l'entrée du circuit et tout le monde pourra bénéficier des 1000 sacs de bonbons qui ne demandent qu'à être mangés.

De plus, soyez à l'affût dans le centre-ville de L'Assomption, puisque plusieurs commerçants se sont mobilisés afin de créer une véritable ambiance d'Halloween sur le boulevard de L'Ange-Gardien, parsemant les trottoirs de balles de foins et de citrouilles et décorant leurs vitrines des plus effrayants atours.